Découvrez l’impact réel du soudage sur la santé grâce à notre analyse approfondie des risques pour la santé des soudeurs. De la fièvre des fumées métalliques au risque accru de divers types de cancer, nous explorons les dangers auxquels les soudeurs sont confrontés et les mesures préventives qui peuvent être prises. Découvrez le rôle de l’équipement de protection individuelle, de la ventilation locale et des systèmes de filtration à l’échelle de l’établissement dans la protection de la santé des soudeurs. Comprendre l’importance d’atténuer ces risques pour garantir un environnement de soudage plus sûr.
Le soudage est un métier clé de la société moderne. Rien d’étonnant à cela, puisque les soudeurs travaillent dans des secteurs tels que l’industrie manufacturière, l’énergie, la construction, l’automobile, la construction navale, les énergies renouvelables et bien d’autres encore.
Aujourd’hui, nous allons explorer certains des risques sanitaires courants auxquels les soudeurs sont confrontés, ainsi que les moyens d’atténuer ces risques autant que possible.
Le processus de soudage vaporise les métaux, ce qui produit un panache de fumée qui est souvent visible, selon le processus de soudage utilisé.
Lorsqu’un soudeur inhale ces fumées, il est souvent confronté à des maladies telles que la fièvre des fumées métalliques, une maladie dont les symptômes ressemblent à ceux de la grippe : fièvre, frissons, maux de tête, malaise, douleurs musculaires et articulaires. Les risques ne se limitent toutefois pas à la fièvre des fumées métalliques.
Par rapport aux non-soudeurs, les soudeurs ont un risque nettement plus élevé de développer un cancer.
Par exemple, si l’on compare les soudeurs aux non-soudeurs, les soudeurs ont un :
- Augmentation de 16 % du risque de cancer du poumon
- Augmentation de 78 % du risque de mésothéliome
- 40% de risque supplémentaire de cancer de la vessie
- 30% de risque supplémentaire de cancer du rein
Les risques varient en fonction des métaux ou des substances cancérigènes auxquels les travailleurs sont exposés.
Parmi les substances cancérigènes les plus courantes auxquelles les soudeurs sont exposés figurent le nickel, le chrome hexavalent, le fer, le manganèse, l’aluminium, le cadmium, la silice, le plomb, l’amiante et les rayons UV.
Nombre d’entre eux sont liés à divers cancers.
L’inhalation de chrome hexavalent augmente le risque de cancers respiratoires, tandis que son ingestion par l’eau de boisson est liée à divers cancers de la bouche et de l’intestin grêle.
Le plomb inorganique est lié au cancer de l’estomac, des reins, du cerveau et du système nerveux.
Le nickel est un agent cancérigène reconnu qui provoque des cancers du poumon et du nez.
Le cadmium est lié au cancer du poumon et à un risque accru de cancer du rein et de la vessie.
Le rayonnement UV du soudage est lié au mélanome oculaire, tandis que l’amiante dans l’environnement de travail ou l’utilisation d’amiante dans les produits de soudage est liée au mésothéliome.
Cela signifie que si les soudeurs en tant que groupe ont un risque accru de développer un cancer, ce risque varie également en fonction de l’industrie dans laquelle ils travaillent.
Les soudeurs de l’industrie de la réparation des véhicules de transport ont un risque de cancer supérieur de 40 % à celui des non-soudeurs.
Les soudeurs dans la construction ont un risque de mésothéliome 250% plus élevé que les non soudeurs.
Les soudeurs de l’industrie de la construction et de la réparation navales constituent le groupe le plus à risque, avec un risque de cancer supérieur de 350 % à celui des non-soudeurs.
Ce risque s’étend même à ceux qui ne pratiquent le soudage qu’occasionnellement dans le cadre de leurs fonctions, chez qui 1 personne sur 10 se verra diagnostiquer ultérieurement au moins un cas de cancer primaire.
Heureusement, il existe des mesures préventives que les entreprises et les soudeurs peuvent prendre.
Les casques de soudage à air purifié alimentent le casque en air purifié.
Ce système est souvent associé à une ventilation locale ou à une extraction des fumées à la source, comme celles que l’on trouve dans les extracteurs de fumées mobiles ou fixes. Certains de ces appareils sont équipés de filtres HEPA intégrés ou en option, ce qui peut constituer une exigence réglementaire dans certaines juridictions.
En plus de ces mesures, les installations sont souvent équipées de leurs propres systèmes d’extraction, de filtration et de ventilation, grâce à l’utilisation de grands filtres, de dilueurs ou de systèmes push-pull.
La meilleure solution pour minimiser l’exposition aux fumées de soudage et réduire les risques pour la santé consiste à combiner une ventilation individuelle, une ventilation par aspiration locale et une filtration à l’échelle de l’établissement.
Source:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5605892/
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